Samedi 10 et dimanche 11 mars ont eu lieu à la salle du Vert Feuillage, les deux représentations d'une nouvelle pièce de théâtre des Hamusettes intitulée "Un réveillon pas comme les autres", sur une idée pétillante de Paul-Henri.

Le week-end dernier les Hamusettes ont donc fait retentir leurs trois coups, avec à chaque représentation plus de deux cents personnes. Ils ont joué à guichet fermé et certaines personnes ont dû même être refusées. Les spectateurs ont été conquis et ravis, les éclats de rire ont fusé pendant les deux heures de spectacle. Sur scène, les neuf comédiens évoluaient avec aisance autour d'un metteur en scène, Olivier Lemaître.
Avec "Un réveillon pas comme les autres "où l'histoire commence ainsi : pour le réveillon de Noël, Anémone et Paul-Henri ont décidé d'inviter leur fille, qui veut devenir médecin comme papa. Cette année, elle vient avec sa nouvelle petite amie. Seront aussi de la fête, Henri-Paul, frère du docteur, et sa femme, ainsi que les trois autres tantines qui habitent l'appartement du dessus et qui ont la fâcheuse habitude d'écouter tout ce qui se passe chez leur neveu. Mais à leur âge, l'ouïe leur joue parfois des tours... ce réveillon prendra une tournure particulière puisque les deux frères ont appris que leurs tantes avaient rédigé un testament en faveur de la SPF. Ils décident donc de réagir.
Une soirée où acteurs et spectateurs étaient en parfaite symbiose, les uns étant là pour faire rire pendant que les autres étaient venus, décidés à rire.

Ham en Artois

Anémone et Paul-Henri ont invité leur fille, qui veut devenir médecin comme papa. Parfois, il lui arrive encore de confondre humérus et utérus ! Qu'importe, elle est la bienvenue. Un peu moins sa nouvelle petite amie, car la demoiselle préfère les filles, ce que papa vit mal.

Le public, nombreux dans la salle Louis-Vicart, samedi, a salué généreusement Les Hamusettes, une troupe d'Ham-en-Artois, invitée par Loisirs Wittes et le comité des fête - sans doute grâce au bouche à oreille et peut-être aussi parce que la pièce, écrite par les acteurs, se déroulait en partie en patois. Si Paul-Henri a réussi et qu'il parle dé un français normé, ses trois vieilles tantes, locataires à l'étage, en sont encore au langage de la campagne. Et comme elles sont très curieuses et un peu dures de la feuille, les situations cocasses ne manquent pas. Le repas de famille prend une tournure tragicomique quand la famille découvre que l'héritage ira à une association. Les comédiens en font des tonnes, le public rit. Les bénéfices seront utilisés pour d'autres animations. •